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L'humour est offensant, interdisons-le!

L'humour est incompatible avec la Vérité, c’est une forme de blasphème

Jorge de Burgos

L’humour est profondément réactionnaire.

Le bouffon cynique passe outre les offenses qu’il provoque, il blesse et perpétue une violence systémique.

Il est temps de prendre en compte que l’humour est l’expression d’une agressivité inconsciente à bannir.

De la même manière que l’on a arrêté de cracher en rue, il est grand temps d’arrêter de faire de l’humour. Interdisons-le !

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Argumentaire scientifique

Dans cet univers intemporel, où les idées semblent traverser les esprits tels des éclairs de folie, se pose la question de l'humour, cette forme de communication qui, soyons clairs, est l'expression d'une agressivité inconsciente pouvant infliger des offenses. La nécessité d'éviter toute tentative d'humour se fait alors ressentir, dans la volonté de prévenir la perpétuation d'une violence systémique.

Derrière les masques enchanteurs du rire se cache un véritable danger. L'humour, vêtu de sa subtile perfidie, déploie ses ailes obscures pour atteindre sa cible, sans se préoccuper des dégâts collatéraux. Les mots, dissimulés dans des plaisanteries en apparence anodines, deviennent des armes tranchantes, pénétrant profondément les âmes sensibles. L'humour se révèle ainsi être un fléau redoutable, une force dévastatrice s'immisçant dans les méandres les plus sombres de la psyché.

Il est donc impératif de résister à cette menace insidieuse et de s'abstenir de se laisser emporter dans les méandres de l'humour, sur la pente des plaisanteries. Car s'engager dans cette voie reviendrait à se compromettre dans sa propre détresse psychologique. C'est plonger volontairement vers un abîme d'inconfort et de souffrance. Car l'humour n'est rien d'autre qu'une manifestation détournée de nos propres maux, un moyen sournois de canaliser nos frustrations, nos colères, nos peurs.

Pourtant, dans cette ère où la raison s'estompe face au règne de l'absurde, peut-on réellement échapper à la tentation perfide de l'humour ? Peut-on véritablement ignorer ces éclats de rire affligeants, résonnant dans les abîmes de notre psyché ? Hélas, même les plus résistants d'entre nous peinent à se soustraire à cette force insidieuse qui nous pousse à rire de nos peines et à pleurer. En cet âge où la raison s'effrite devant le règne de l'absurde, il semble quasi impossible de rester imperméable à cette tentation satanique qu'est l'humour. Le rire se présente alors comme une arme dangereuse, perpétuant une violence systémique. Il importe donc de prendre conscience de la nocivité de cette pratique et de chercher d'autres chemins pour exprimer nos émotions, sans nous blesser ni blesser autrui.

Face à l'humour, qui se dissimule derrière des masques enjôleurs, il est primordial de s'interroger sur la véritable essence de cette forme de communication. Ne nous laissons pas aveugler par ces rires artificiels qui étouffent notre véritable essence, et n'accordons pas notre confiance à cette illusion éphémère. Car, en finalité, la véritable liberté réside dans la profondeur de nos émotions, dans l'appréciation sincère de la beauté et de la laideur qui nous entourent.

Refusons de nous lier à cette mascarade tragique qu'est l'humour. Privilégions la recherche de la vérité, à travers d'autres formes d'expression qui nourriront notre âme sans causer de dommages. Ne laissons pas nos âmes se consumer dans les flammes de l'ironie, mais élevons-nous vers des horizons authentiques et intemporels.

Que nos paroles soient alors des échos de notre vérité intérieure, des reflets de notre humanité fragile et sincère. Abandonnons l'humour, cette pratique répandant une violence systémique. Recherchons plutôt la beauté, la bienveillance et la vérité dans les profondeurs de notre être et les relations avec nos semblables. Ne nous laissons pas corrompre par ces bouffons cyniques dont les rires trahissent une détresse profonde et une douleur incommensurable. Tournons-leur le dos!

Il est temps de refuser cette comédie morbide qui promet un instant de légèreté pour mieux nous enliser dans une tristesse infinie. En mettant de côté l'humour, il s'agit de préserver nos âmes de cette violence systémique, en privilégiant la découverte et l'exploration d'autres formes d'expression susceptibles de nourrir notre être sans engendrer de nuisances. Recherchons la beauté et la vérité dans les profondeurs de notre être. Plaçons nos mots au service de notre vérité intérieure, reflétant ainsi notre humanité fragile et sincère. Refusons l'humour et ses bouffons cyniques dont les rires trahissent une détresse profonde et une douleur incommensurable.

L'heure est venue de rompre avec cette illusion trompeuse, de renoncer à l'humour pour embrasser une voie de clarté et d'authenticité. Rejetons la tentation de nous perdre dans les méandres de l'humour et choisissons de nous élever vers des horizons intemporels, où la véritable liberté réside dans la profondeur de nos émotions. Évitons ainsi la perpétuation de cette violence systémique inhérente à l'humour, afin de préserver notre intégrité et celle des autres.

Les lois comme piliers du changement durable

Alors, faut-il compter sur les efforts de chacun? Nous savons à quel point c'est illusoire. Les changements profonds et durables de la société s'appuient sur des transformations législatives. Si les mouvements sociaux et les initiatives individuelles peuvent susciter la prise de conscience et l'action, c'est l'adoption de lois qui concrétise ces changements et en assure la pérennité.

Prenons l'exemple de l'égalité des sexes. Les luttes féministes ont mené à des avancées majeures, mais c'est l'adoption de lois garantissant l'égalité d'accès à l'éducation, à l'emploi et aux droits politiques qui a permis de concrétiser ces avancées et de les protéger contre les reculs. De même, l'abolition de l'esclavage n'aurait pu être effective sans une législation claire et contraignante.

Et l'on voit à travers ces deux exemples à quel point il reste du chemin à faire.

Les lois ne se contentent pas de refléter les changements sociétaux, elles les encouragent et les renforcent. En instituant des cadres juridiques clairs et des protections pour les groupes marginalisés, les lois favorisent la participation équitable de tous à la société et stimulent l'innovation sociale.

Par exemple, les lois sur la discrimination à l'emploi ont ouvert de nouvelles opportunités pour les femmes et les minorités, tandis que les lois sur la protection de l'environnement ont encouragé le développement durable.

Loin d'être une simple formalité, la législation est un outil puissant au service du changement. En offrant un cadre stable et des garanties juridiques, les lois permettent aux individus et aux communautés de s'approprier les changements et de les pérenniser.

Si les mouvements sociaux et les initiatives individuelles sont indispensables pour susciter le changement, c'est l'adoption de lois qui le concrétise et lui donne une assise durable.

En conclusion, les vrais changements sociétaux nécessitent des lois pour être appliqués et pérennisés. Les lois ne sont pas seulement le reflet du changement, elles en sont le moteur et le garant.

Dès lors, interdisons l'humour !

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