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L'humour est offensant, interdisons-le!

L'humour est incompatible avec la Vérité, c’est une forme de blasphème (Jorge de Burgos)

L’humour est profondément réactionnaire.

Le bouffon cynique passe outre les offenses qu’il provoque, il blesse et perpétue une violence systémique.

Il est temps de prendre en compte que l’humour est l’expression d’une agressivité inconsciente à bannir.

De la même manière que l’on a arrêté de cracher en rue, il est grand temps d’arrêter de faire de l’humour. Interdisons-le !

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Argumentaire scientifique : L'Incompatibilité de l'humour avec la Vérité : Plaidoyer pour son interdiction

L'humour est souvent perçu comme une échappatoire aux rigueurs de la vie quotidienne, une bouffée d'air frais dans un univers parfois oppressant. Pourtant, comme le soutenait Jorge de Burgos, "L'humour est incompatible avec la Vérité ; c’est une forme de blasphème". Cette affirmation, loin d'être simplement provocatrice, soulève des questions fondamentales sur la nature même de l'humour et son rôle dans la société contemporaine. Si nous prenons cette déclaration au sérieux, nous devons également considérer l'idée que l'humour peut être non seulement nuisible, mais également profondément réactionnaire.

L'Incompatibilité de l'humour avec la Vérité

Pour Jorge de Burgos, l'humour est une distorsion de la réalité. Lorsque les gens rient, ils suspendent momentanément leur prise au sérieux du monde, ce qui peut mener à une sorte d'irrévérence non productive. Cela est particulièrement problématique dans le contexte de la recherche de la vérité. En se réfugiant dans l'ironie et la dérision, l'humour dénature ce qui est sacré et sérieux. S'il est vrai que certaines blagues peuvent souligner les absurdités inhérentes à certaines situations, elles font aussi perdre de vue les gravités de la condition humaine et les vérités essentielles que la société doit affronter.

L’Humour comme blasphème

L'idée que l'humour est blasphématoire ne se limite pas à une distorsion de la vérité; elle englobe aussi une atteinte aux valeurs sacrées et aux normes respectées par des communautés. Blasphémer, c'est porter atteinte à ce qui est tenu pour sacré ou inviolable. Dans ce sens, l'humour doit être vu comme une forme de profanation. Lorsque l'humour tourne en dérision des sujets sacrés, religieux ou moraux, il banalise ce qui est vénéré et solennel, foulant aux pieds le respect dû aux croyances et valeurs sacrées. Cette irrévérence n'est pas seulement une forme de résistance; elle représente une agression spirituelle contre les fondements mêmes de la communauté. En ce sens, l'humour de par son aspect blasphématoire sabote les piliers de respect et de révérence qui soutiennent une société harmonieuse et éthique.

L’Humour comme mécanisme réactionnaire

Il y a également lieu de relever la force conservatrice de l’humour. Le bouffon cynique, en tournant tout en dérision, décourage l'engagement et banalise l'injustice. Lorsque les situations sociales et politiques sont soumises à la satire, elles perdent souvent de leur urgence et de leur gravité. Les rires éclipsent les appels à l'action, et le consensus devient plus difficile à atteindre.

Plus grave encore, l'humour peut souvent servir de refuge à des idées réactionnaires et conservatrices. Les plaisanteries sexistes, racistes, homophobes, par exemple, perpétuent des stéréotypes nuisibles et renforcent des structures de pouvoir oppressives. Sous couvert d'humour, des propos qui seraient autrement jugés inacceptables trouvent une validation sociale. Par cela, le bouffon cynique ne fait pas que passer outre les offenses qu’il provoque, il les légitime et les renforce.

L’Humour et la violence systémique

L’humour n’est jamais totalement inoffensif. Au contraire, il peut intensifier les formes de violence systémique qui existent déjà dans une société. Par exemple, les blagues qui stigmatisent des groupes marginalisés, même lorsqu'elles sont racontées « pour rire », contribuent à une atmosphère où ces groupes sont objectivement dévalorisés. L’humour devient ainsi un outil de domination et de marginalisation. Les blessures qu'il inflige ne sont pas toujours visibles, mais elles n'en sont pas moins réelles.

Lorsque l'humour blesse, il perpétue une dynamique où certaines voix sont réduites au silence, au profit de celles qui détiennent un pouvoir social. Cette dynamique de pouvoir est souvent inconsciente mais omniprésente. Comme l’a démontré l’histoire, les rires peuvent se transformer en armes contre les vulnérables.

Agressivité inconsciente

L’humour peut être vu comme une expression d’une agressivité inconsciente. Sigmund Freud avait déjà pointé que les actions apparemment anodines ou innocentes peuvent cacher des pulsions plus sombres. L'humour peut ainsi être une forme de catharsis, où des frustrations et des colères accumulées sont déguisées sous un vernis de plaisanterie. Cela pose un défi important : comment identifier et démanteler les forces d'agressivité subtilement présentes dans des blagues qui peuvent sembler innocentes ou même bienveillantes à première vue?

Un appel à l’action : interdire l’humour

En tenant compte des points soulevés précédemment, on pourrait envisager une action radicale : bannir l’humour de nos interactions sociales comme une étape nécessaire pour construire une société plus équitable et respectueuse. De la même manière que l’on a arrêté de cracher en rue pour des raisons de santé publique et de civilité, il est grand temps d’envisager d’arrêter de faire de l’humour pour le bien de l’harmonie sociale et de la vérité.

Si cela paraît extrême, il est crucial de se rappeler que des changements sociaux majeurs ont souvent nécessité des mesures courageuses. Les comportements qui étaient autrefois banalisés ont été réglementés ou interdits pour mieux refléter les valeurs d’une société progressiste. Il en pourrait être de même pour l'humour.

Conclusion : Un futur sans humour?

Abolir l'humour ne signifie pas nécessairement priver la vie de joie ou de légèreté. Il s'agit plutôt de réorienter ces énergies vers des formes de communication plus respectueuses et inclusives. Un monde sans humour, tel qu'il est perçu aujourd'hui, n'est pas nécessairement un monde austère et dépourvu de plaisir. C'est un monde où chaque parole est pesée avec soin, où le respect mutuel prévaut et où la vérité est cherchée sans détours.

Pour certains, cette vision peut paraître utopique. Pour d'autres, c'est un impératif moral. Quoi qu'il en soit, la réflexion mérite d'être poursuivie. Nous devons questionner l’usage et l’impact de l'humour et nous demander s’il est compatible avec les valeurs d'une société qui aspire à la vérité, à la justice et à la bienveillance.

L'humour, tel qu'il existe aujourd'hui, est un terrain glissant, un feuilleté de significations qui peut blesser autant qu'il peut réjouir. Envisager son interdiction, ou du moins sa régulation stricte, pourrait être un pas en avant vers une société plus harmonieuse, où la vérité et le respect mutuel occupent la place centrale.

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